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Tous les jeudis de 18h à 19h

Distribution AMAP       Tableau des distributions     


Mercredi  26 octobre   2022

19h      Usine de la Redonne 

Ciné-soupe et débat  autour de 2 courts métrages 

1.  Stolen fish        2020    30'

En Gambie, le plus petit pays du continent africain, le poisson est maintenant réduit en poudre par des entreprises chinoises. Exportée massivement vers l'Europe ou la Chine, cette farine de poisson est destinée à nourrir les animaux de l'élevage industriel. Privée de sa principale source de protéines, la population locale lutte pour sa survie tandis que la sur pêche appauvrit les écosystèmes marins. A travers les récits intimes d’Abou, Mariama et Paul, le film révèle leurs luttes quotidiennes, leurs colères et leurs espoirs. Pour certains, la migration est la seule issue. Un premier film sur les usines de farine de poisson en Gambie offrant un aperçu inédit sur les innombrables facteurs de migration et l'effet domino de la sur pêche. 

En seulement 30 minutes, le film expose la problématique de la pêche industrielle en Gambie qui met en péril l’économie locale basée sur la pêche artisanale. Les récits de vie présentés permettent au spectateur de s’interroger sur les liens entre consommation et production au Nord et au Sud. Enfin, le film aborde aussi le thème de la migration des jeunes, faute de perspective d’avenir dans leur pays. C’est un film sensible et de qualité. Son format court permet de discuter de l'impact du commerce mondialisé et de nos modes de consommation.

2. "Nouadhibou : les poissons ne font pas l'amitié"   2013  26 min

Dans le port de Nouadhibou, des milliers de pêcheurs artisans sont confrontés à l’épuisement des ressources et doivent prendre de plus en plus de risques pour rapporter du poisson. De gros chalutiers industriels européens capturent d’énormes quantités de poissons dans le cadre du plus gros contrat de pêche au monde.
Mais un nouvel acteur apparaît, la Chine, qui séduit de plus en plus le gouvernement mauritanien, parce qu’elle réalise des investissements. Cela n’arrange pas les affaires des pêcheurs artisans

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